Le viager est une approche différente des investissements immobiliers classiques. Sa particularité nécessite une bonne compréhension pour que le vendeur et l’acheteur puissent en tirer le meilleur des profits. Le principe de cette transaction consiste à payer un bouquet (une partie du montant du bien) à la signature du contrat. Le reste sera versé régulièrement au propriétaire en guise de rente pour une durée illimitée, c'est-à-dire jusqu’à la mort de ce dernier. Le bénéficiaire du paiement périodique ou crédirentier peut être une seule personne ou plusieurs individus. Le débirentier ou l’acheteur ne doit avoir aucun soupçon sur le décès du propriétaire dans le futur. Dans le cas contraire, l’accord entre les parties sera annulé. Cette particularité de ce système est confirmée par le fait que si le vendeur décède dans les 20 jours qui suivent l’établissement du contrat, la transaction est non valide. Néanmoins, pour invoquer cette nullité, les ayants droit du crédirentier doivent intenter une action au tribunal. L’aide d’un expert permet de bien connaître les tenants et les aboutissants du viager, et surtout de bénéficier des avantages de ce processus.
Pourquoi recourir au service d’un expert en viager ?
La complexité de cette vente exige des connaissances, des compétences et des expertises immobilières, patrimoniales, fiscales, financières et juridiques. L’accompagnement d’un spécialiste en la matière, comme le professionnel sur ce lien, permet de mieux comprendre ce système, et surtout d’éviter les pièges et les éventuels problèmes.
Pour qu’aucune partie ne soit lésée, particulièrement l’investisseur, la valeur de la rente et du bouquet doit être calculée avec précision. Avec ses expériences et les différents cas qu’il a déjà rencontrés, ce spécialiste peut analyser le contrat de façon objective et fixer les montants. Sa connaissance du marché immobilier et de ses fluctuations lui permet d’estimer la valeur du bien de manière précise. Pour ce faire, il se base sur les facteurs influant sur le prix, comme la localisation et l’état de la propriété. Cependant, ces éléments ne sont pas les seuls paramètres à considérer. L’expert tient également compte des éventuelles charges et de l’âge du vendeur. À partir de tous ces éléments, il lui est possible de définir le montant de la rente et du bouquet initial à verser.
Le spécialiste en viager se charge aussi des aspects fiscaux et juridiques, étant donné que ce système n’a rien d’ordinaire. L’investisseur n’a pas forcément les compétences requises pour connaître les obligations légales et fiscales qui lui incombent en achetant une propriété de cette façon. Il peut se charger de l’établissement du contrat et de la vérification des éléments qui doivent y figurer. La répartition des charges et bien d’autres détails que l’acheteur ne maîtrise pas sont identifiés et mis en avant par cet expert.
Normalement, l’investissement dans la pierre rapporte toujours, toutefois, il convient de saisir les opportunités et d’analyser les risques. Particulièrement, pour le viager, les complications qui peuvent survenir sont les réparations majeures et la longévité du crédirentier. Certes, personne ne souhaite le décès du vendeur, mais étant donné qu’il s’agit d’un investissement, toutes les études doivent être menées pour veiller à la viabilité du projet.
Comment trouver le bon expert pour aider l’investisseur ?
Le système de paiement des immobiliers achetés en viager attire les porteurs de projets. Effectivement, la rente ne nécessite pas la disponibilité de la totalité du montant du bien. A priori, la vente en viager semble alléchante et attire les personnes qui prévoient d’acquérir une propriété. Mais pour bénéficier complètement des avantages de ce mode d’achat, il est préférable de louer le service d’un expert en viager. Un tel spécialiste utilise des méthodes spécifiques pour déceler les éventuels soucis et pour éviter les pièges.
Les professionnels de renom qui ont pignon sur rue sont généralement indiqués dans ce genre d’acquisition. L’investisseur peut lancer des requêtes sur les moteurs de recherche ou sur les annuaires pour identifier les enseignes et les experts qui offrent leur service à proximité. Avant d’en choisir, il est préférable de se lancer dans une comparaison des offres et des compétences. Les avis du public et des gens qui les ont déjà engagés comptent aussi énormément. Ces retours sont essentiels pour décider à quel professionnel se fier pour un investissement en viager.
Quel type de viager choisir ?
Les personnes qui envisagent d’acheter un bien d’occasion peuvent opter pour les immobiliers en viager. Cependant, le porteur de projet doit savoir que deux types existent et qu’il convient de bien choisir. L’accompagnement d’un expert en viager peut l’aider à effectuer la meilleure sélection. Toujours est-il que l’usager doit connaître ces deux systèmes, qui sont :
- le viager occupé ;
- le viager libre.
Le viager occupé
Cette forme de viager donne au crédirentier la possibilité de toujours occuper le logement même après la signature du contrat. En même temps, il reçoit le bouquet et continue de percevoir la rente à chaque période définie au moment de la conclusion de la vente. L’ancien propriétaire a également le droit de conserver l’usufruit de cette habitation, c'est-à-dire qu’il peut le louer à un tiers et recevoir le loyer. Dans la pratique, des textes légaux et des conventions régissent ce système, il faut savoir lire entre ces lignes et aussi établir un accord qui ne lèse personne. L’investisseur ne peut l’utiliser à ses fins que seulement au décès du vendeur, et encore, faut-il vérifier l’existence d’un transfert de la rente au conjoint. Si tel est le cas, l’acheteur doit également attendre que ce dernier disparaisse. Au vu de la technicité de cette vente, il est préférable d’avoir les conseils d’un professionnel avéré.
Le viager libre
Pour ce type, l’acquéreur peut disposer du bien dès la conclusion de la vente, autrement dit après la signature du contrat et le versement du bouquet. L’occupation du logement n’attend pas le décès du vendeur. Il peut disposer de l’immobilier comme bon lui semble, du moment où il continue le paiement de la rente jusqu'au décès de l’ancien propriétaire.